Aller au contenu

Ce que la naturopathie m’a apporté pour mes douleurs articulaires : Les prémices, la polyarthrite rhumatoïde qui me tombe dessus. 

Quand j’avais la vingtaine, je suis tombée malade et j’ai commencé à ressentir des douleurs intenses aux poignets, aux mains, des gonflements et des raideurs. Puis, ce fut la descente aux enfers. Pendant 6 mois, j’ai consulté plusieurs médecins qui, à chaque fois, m’ont donné le même discours : “Vous avez mal ? Vous êtes jeune, ça va passer, prenez un Doliprane”. 

Cependant, de jour en jour, de semaine en semaine, mon état continuait à se détériorer. Les gonflements, raideurs et douleurs se sont propagés à d’autres parties de mon corps. Jusqu’au point où, après 6 mois, il me fallait plus de 2 h pour me lever de mon lit tant la douleur était intense. Je ne pouvais marcher que sur une courte distance. Rester debout plus de 5 min pouvait me faire perdre connaissance, et même le simple fait d’ouvrir la bouche pour manger était devenu une torture…

Face à tout ça, je n’avais pas de réponse malgré mes demandes aux médecins, et aucune amélioration. J’angoissais, j’avais peur, et je n’avais plus aucun contrôle sur mon corps. 

Puis je suis allée aux urgences (privées…), là en 5 minutes, un infirmier en regardant mon état m’a clairement dit : “c’est une polyarthrite rhumatoïde sévère que vous avez là. Je vais vous prendre un rendez-vous en urgence avec un rhumatologue”. Enfin un mot, un diagnostic sur ma pathologie. Une maladie inflammatoire chronique des articulations, incurable, décidant de m’autodétruire, et que l’on peut espérer au mieux stabiliser…. chouette…


Les impacts néfastes de mes médicaments

J’étais à un stade très sévère avec une destruction importante. J’ai donc commencé à des doses élevés de médicaments : Cortisone (+ de 80 mg), anti-inflammatoire, méthotrexate, Biothérapie avec injection sous-cutanée (4 différentes en raison de multiples échecs), plaquenil, salazopyrine

Si, d’un côté, mes douleurs articulaires ont diminué au fil des années, de l’autre, d’autres problèmes sont apparus dans le reste de mon corps.

Les anti-inflammatoires à long terme ont complètement affecté mon estomac, ma flore intestinale et mes intestins, provoquant : une diarrhée constante, des douleurs à l’estomac, des nausées après les repas gras, des reflux acides…

La cortisone m’a fait prendre du poids de manière sévère (le bonheur de la rétention d’eau…), m’a empêchée de dormir et a provoqué des compulsions alimentaires…

Quant au reste des médicaments, de la fatigue +++ des carences, des crampes nocturnes, des plaques cutanées… Sans parler du moral, car oui, aucun accompagnement n’a été proposé alors que l’on venait de me diagnostiquer une maladie incurable à 20 ans, susceptible de me conduire en fauteuil roulant dans les prochaines années. Fun !

Donc, même si j’allais « moins mal » physiquement, j’avais encore de fortes crises et douleurs inflammatoires, sans compter les nouveaux effets néfastes mentionnés ci-dessus. J’avais donc abandonné mes loisirs (équitation, escalade, dessin…), impossibles à pratiquer à cause de mes douleurs...

Le début du changement : la naturopathie pour mon cheval et les bienfaits qu’ils lui ont apportés.

Puis j’ai rencontré celui qui m’a permis de tout changer : mon cheval Urane.

En raison de son passé difficile, il était très anxieux, sur l’œil, avec de multiples problèmes de santé (ulcère à l’estomac, douleurs articulaires… cela me rappelle quelqu’un ;).

Quand j’ai vu les résultats, la naturopathie commençait déjà à me passionner. J’ai donc commencé à me former, aussi bien pour les animaux que pour les humains, et surtout, à appliquer ces principes sur moi ! Bien sûr, je continue de prendre mes médicaments, car l’un ne va pas sans l’autre. Mes traitements m’aident à stabiliser ma maladie, et ils sont indispensables !

Les bienfaits de la naturopathie sur mes douleurs articulaires

La naturopathie, elle, m’a permis de contrecarrer (entre autres) les effets néfastes de mes médicaments, de m’apporter du confort et de réduire considérablement mes douleurs (sans effets secondaires)

J’ai retrouvé de l’énergie, mes crises de douleur se sont fortement atténuées. Plus de rétention d’eau, j’ai retrouvé un poids stable sans m’embêter à faire le moindre régime. Plus de crampes, un transit et une digestion normaux… j’ai moins de stress, et surtout, j’ai pu recommencer des loisirs que j’avais abandonnés depuis plus de 8 ans depuis le début de ma maladie. Car il m’était impossible de les pratiquer à cause de mes douleurs !

J’ai bien sûr une équitation adaptée, je ne vais pas galoper pendant des heures ni sauter des obstacles de 2 m, je reste handicapée quand même 😉 Mais aujourd’hui je peux rester 2 h debout à faire du pansage et papouiller mon cheval, ce qui était IMPENSABLE il y a 10 ans. 

Pour moi, se former, la “boite à outils”, c’est toute sa vie qu’il faut la construire. »